Ça fait longtemps que l'envie d'écrire sur l'allaitement me travaille
- comme sur le sommeil des bébés. J'ai renoncé plusieurs fois, par flemme, parce que je n'avais pas trouvé de titre percutant (toujours pas, d'ailleurs) ou parce
que ce que j'avais envie de dire avait été écrit ailleurs de manière
beaucoup plus talentueuse, ici ou là.
Aujourd'hui, j'assume. Ceci n'est pas un billet pédagogique sur
l'allaitement, c'est un billet d'humeur. Je suis consciente du potentiel
inflammable du sujet, mais tant pis, trop d'histoires autour de moi m'ont énervée récemment.
Je suis pro-allaitement. D'ailleurs, être "anti-allaitement" est pour
moi aussi dépourvu de sens que de vouloir mener sa grossesse dans un
utérus en plastique. Je suis un mammifère, je porte mon bébé neuf mois,
je l'allaite. Aussi simple que ça. Enfin en ce qui me concerne.
Je suis pro-allaitement, donc. Même qu'il m'arrive de faire de la
provoc' Darwino-physiologique sur le thème des "dents de lait" ou de la
durée de l'allaitement chez nos cousins les grands singes.
En revanche, je suis parfaitement capable de concevoir que ce qui est pour moi une évidence
ne coule pas toujours de source pour d'autres mamans ou futures mamans. Et pour cause: quoi que disent certains (dont Élisabeth Badinter) sur la pression subie par les femmes pour allaiter, on est quand même dans une culture du biberon, passée la période néo natale - il suffit de voir les taux d'allaitement maternel à 1 mois!
Les copines n'allaitent pas, ou pas longtemps, les mères n'ont pas allaité, ou pas longtemps, les unes comme les autres ont parfois été mal conseillées, et de nombreuses idées reçues ont la vie dure... À partir de là, pas facile pour une future maman de se projeter dans une histoire d'allaitement, si ça n'est pas une évidence pour elle.
Puisque l'accompagnement familial fait défaut, à nous, médecins, sages-femmes, personnels de santé qui intervenons pendant la grossesse, d'informer au mieux la future maman pour qu'elle puisse faire son choix en connaissance de cause.
Parce que, oui, même si je suis pro-allaitement, je crois profondément au respect des choix de chacune. Encore faut-il que ce choix soit basé sur des informations solides, et pas des idées reçues, que celles-ci soient véhiculées par l'entourage ou les médecins.
Certes, la formation des médecins sur l'allaitement maternel est quasiment inexistante, et la plupart d'entre eux sont des grosses brêles sur le sujet. Moi-même, si je ne m'étais pas auto-formée à l'occasion de difficultés d'allaitement avec mon aînée, je ne serais probablement pas très forte. Mais même sans être super au point sur le sujet, si tous les généralistes et pédiatres faisaient l'effort de lire le guide publié par l'Inpes, ils diraient moins de conneries.
Ça me scie, en 2012, de savoir qu'il y a encore des pédiatres qui disent aux mamans que si le bébé ne grossit pas assez c'est parce que leur lait "n'est pas bon"; d'autant plus quand elles relaient l'info (intox!) à leurs copines sans enfants... En l'occurrence je soupçonne cette maman-ci d'avoir été poussée à allaiter, et d'avoir été soulagée de "devoir" arrêter pour cause de lait "pas bon". Un beau gâchis.
Gâchis encore, cette maman qui allaitait avec bonheur sa deuxième puce, mais dont la pédiatre a décrété, à 6 mois, que "ça suffisait" et qu'en outre il fallait la diversifier pour qu'elle "fasse ses nuits". Grrrr, quoi.
Gâchis toujours, cette maman qui allaite "parce que c'est mieux", mais qui n'aime pas ces moments-là et en vient à chronométrer et limiter la fréquence des tétées.
Je crois sincèrement que la meilleure raison d'allaiter, au delà des bénéfices réels ou supposés, est d'en avoir envie.
De même, la meilleure raison (voire la seule qui tienne la route...) pour NE PAS allaiter est de NE PAS en avoir envie.
Être bien informée, savoir à qui s'adresser en cas de problème, et ne pas laisser quiconque, médecin ou belle-mère, saper notre confiance et faire foirer notre allaitement.
Être bien informée, suivre son envie, et biberonner avec joie et sans culpabilité.
Être bien informée, suivre son envie, et allaiter plus de 6 mois, voire plus d'1 an.
Et pourquoi pas?
ne coule pas toujours de source pour d'autres mamans ou futures mamans. Et pour cause: quoi que disent certains (dont Élisabeth Badinter) sur la pression subie par les femmes pour allaiter, on est quand même dans une culture du biberon, passée la période néo natale - il suffit de voir les taux d'allaitement maternel à 1 mois!
Les copines n'allaitent pas, ou pas longtemps, les mères n'ont pas allaité, ou pas longtemps, les unes comme les autres ont parfois été mal conseillées, et de nombreuses idées reçues ont la vie dure... À partir de là, pas facile pour une future maman de se projeter dans une histoire d'allaitement, si ça n'est pas une évidence pour elle.
Puisque l'accompagnement familial fait défaut, à nous, médecins, sages-femmes, personnels de santé qui intervenons pendant la grossesse, d'informer au mieux la future maman pour qu'elle puisse faire son choix en connaissance de cause.
Parce que, oui, même si je suis pro-allaitement, je crois profondément au respect des choix de chacune. Encore faut-il que ce choix soit basé sur des informations solides, et pas des idées reçues, que celles-ci soient véhiculées par l'entourage ou les médecins.
Certes, la formation des médecins sur l'allaitement maternel est quasiment inexistante, et la plupart d'entre eux sont des grosses brêles sur le sujet. Moi-même, si je ne m'étais pas auto-formée à l'occasion de difficultés d'allaitement avec mon aînée, je ne serais probablement pas très forte. Mais même sans être super au point sur le sujet, si tous les généralistes et pédiatres faisaient l'effort de lire le guide publié par l'Inpes, ils diraient moins de conneries.
Ça me scie, en 2012, de savoir qu'il y a encore des pédiatres qui disent aux mamans que si le bébé ne grossit pas assez c'est parce que leur lait "n'est pas bon"; d'autant plus quand elles relaient l'info (intox!) à leurs copines sans enfants... En l'occurrence je soupçonne cette maman-ci d'avoir été poussée à allaiter, et d'avoir été soulagée de "devoir" arrêter pour cause de lait "pas bon". Un beau gâchis.
Gâchis encore, cette maman qui allaitait avec bonheur sa deuxième puce, mais dont la pédiatre a décrété, à 6 mois, que "ça suffisait" et qu'en outre il fallait la diversifier pour qu'elle "fasse ses nuits". Grrrr, quoi.
Gâchis toujours, cette maman qui allaite "parce que c'est mieux", mais qui n'aime pas ces moments-là et en vient à chronométrer et limiter la fréquence des tétées.
Je crois sincèrement que la meilleure raison d'allaiter, au delà des bénéfices réels ou supposés, est d'en avoir envie.
De même, la meilleure raison (voire la seule qui tienne la route...) pour NE PAS allaiter est de NE PAS en avoir envie.
Être bien informée, savoir à qui s'adresser en cas de problème, et ne pas laisser quiconque, médecin ou belle-mère, saper notre confiance et faire foirer notre allaitement.
Être bien informée, suivre son envie, et biberonner avec joie et sans culpabilité.
Être bien informée, suivre son envie, et allaiter plus de 6 mois, voire plus d'1 an.
Et pourquoi pas?
Edit du 30 septembre :
On (un homme) me fait remarquer sur Twitter que, je cite "Allaiter 6 mois ou un an c'est bien... Pour une femme au foyer. A moins d'aimer la vie de vache laitière et faire des stocks."
Pouf, pouf (comme disait le regretté Pierre Desproges).
Pipelette a été allaitée 21 mois, dont 2 en exclusif. J'ai repris le travail quand elle avait 3 mois. Etant déjà en mixte, les tirages du midi servaient surtout à maintenir la lactation, et j'ai arrêté quand elle avait 8 mois.
Clownette a été allaitée 30 mois, dont 5 en exclusif. J'ai repris le travail (à 80%) quand elle avait 4 mois; quand je n'ai plus réussi à suivre au niveau des tirages j'ai introduit du lait en poudre sans grands états d'âme (à l'impossible nul n'est tenu, toussa) ; ça nous a valu 3 semaines de grève du biberon, mais c'est une autre histoire... J'ai maintenu malgré tout 1 à 2 tirages par jour jusqu'à ses 9 mois.
Souricette aura 4 mois dans quelques jours, et on débute l'adaptation à la crèche mardi, pour une reprise du travail 2 semaines plus tard (à temps partiel au début). J'ai prévu de tirer mon lait, et si la demande dépasse l'offre, je passerai en mixte ; so what?
Vous voyez, monsieur, qu'on peut très bien allaiter longtemps et reprendre le travail (même en travaillant beaucoup plus que moi, certaines de mes consoeurs peuvent en témoigner).
Les séances de tire-lait ne sont certes pas une partie de plaisir ; pour autant je ne me suis JAMAIS perçue comme une vache... Juste une maman qui fait de son mieux pour poursuivre l'allaitement.
Et croyez-moi, le premier "tétée" balbutié par un bambin souriant compense toutes les laborieuses séances de pompage...
Comme toi, et pour les mêmes raisons, j'étais pro-allaitement. A fond. J'étais d'un pénible ! Parce que j'avais réussi à allaiter mon aînée, née par voie haute, contre l'avis des pédiatres et autre personnel médical de la clinique. Nous avions été séparées à sa naissance, je n'ai pas pu la mettre au sein à son retour de l'hôpital mais j'ai tiré mon lait, sept mois durant, avec la plus grande fierté. Il suffisait de vouloir. Il suffisait d'envoyer paître ceux qui allaient contre cette volonté. Point.
RépondreSupprimerJ'imaginais que je ne pouvais pas rencontrer de situation pire que celle-ci et pour mon second bébé, j'avais confiance. Sa naissance s'est passé comme je le souhaitais : voie basse sans péri, équipe médicale très discrète et d'un soutien sans faille . Et pourtant je n'ai pas pu allaiter. Physiquement, psychologiquement j'étais dans le rejet. Je pleurais à chaque mise au sein, à chaque fois que je mettais en route le tire lait. je pleurais entre deux tétées, de ne pouvoir donner mon lait. J'avais l'impression d'empoisonner mon enfant avec le lait maternisé. Ce fut extrêmement douloureux. Je ne trouvais pas d'issue. Il ne suffisait pas de vouloir. Il ne suffisait pas d'entrendre qu'il valait mieux un biberon chaud qu'un sein froid. Je suis tombée malade. J'ai du prendre des médicaments incompatibles avec l'allaitement. Fermez le ban.
Il y a six ans, j'étais jugée parce que j'allaitais, aujourd'hui je le suis parce que je n'allaite pas. Curieux renversement de situation.
Notre société pardonne peu aux mères, quoi qu'elles fassent...
Ta conclusion est (malheureusement) très juste.
SupprimerPour le reste, juste envie de te serrer très fort dans mes bras, ton parcours n'est pas facile du tout...
Bravo pour cet article. Et oui, même en 2012, l'information ne va pas de soi.
RépondreSupprimerDans ma formation initiale de pédiatre, j'ai appris que le lait maternel était meilleur parce qu'il avait des anticorps, et que pour qu'un allaitement se passe bien, il suffisait que bébé ait tété au bloc. Point.
RépondreSupprimerJe t'explique pas mon désarroi devant les mille et unes questions des mamans. Alors j'ai lu des livres, j'ai appris, j'ai récité mes leçons.
Puis j'ai été enceinte et j'ai allaité (tout pareil, ça me semblait aller dans la continuité) et mes leçons m'ont plus embrouillé la tête qu'autre chose. J'ai eu mal aux seins, j'en ai eu marre d'être "à disposition", je me suis émerveillée du regard et du contact de mon fiston, de ma capacité à continuer à le faire grandir même en dehors de moi, et j'ai appris ce que les livres ne disent pas : qu'allaiter, c'est peut-être inné mais que c'est pas forcément facile, surtout dans notre société où on se pose beaucoup (trop ?) de questions.
Depuis j'ai changé un peu ma façon de faire, et j'essaie de l'enseigner à mes jeunes collègues, mais c'est pas encore gagné.
Et côté mamans, je constate qu'informer c'est pas toujours évident, parce que l'opinion du mari, des grand-mères, de la culture, des copines, du dernier magazine ou des conseils bienveillants de la voisine pèsent bien plus qu'un petit quart d'heure de consultation.
Comme tu le dis si bien, allaiter c'est quand même beaucoup une question de confiance.
De confiance, et d'expérience. Sauf que le 1er bébé essuie les plâtres et que le partage d'expériences de l'entourage est souvent tout sauf constructif.
SupprimerCe que tu dis sur le poids des opinions de l'entourage est très juste. Sachant cela, en consultation prénatale je tente de passer deux messages: primo, informez-vous auprès de sources fiables ; secundo, fermez vos oreilles aux commentaires extérieurs, sauf s'ils viennent de quelqu'un qui a allaité avec succès.
Le problème - je parle en tant que mère -, c'est qu'on ne SAIT PAS, quand on vient d'accoucher et qu'on découvre les difficultés et les douleurs de l'allaitement, que les pédiatres chez qui on va se ruer pour appeler à l'aide ne connaissent RIEN au problème. Les mères, même celles qui souhaitent allaiter et qui sont sûres de leur choix, ne savent à l'avance ce qui les attend (notamment le fait qu'il y a un savoir-faire qui n'est pas du tout inné). Elles vont avoir tendance à faire bêtement confiance aux pédiatres, qui leur parlent comme à des truffes incompétentes et irresponsables, tout en mettant les bébés en danger par leurs indications erronées. Faudrait au moins que ces mères sachent que les pédiatres ne savent rien de plus qu'elles, et même plutôt moins (en matière d'allaitement).
RépondreSupprimerJe suis à peine remontée contre les pédiatres... "À peine" !!!
SupprimerJe plusssoie à fond ! Convaincue des bienfaits de l'allaitement, ayant vu 2 belles soeurs allaiter longtemps (et de mon point de vue, sans trop de difficultés), un beau père médecin généraliste pro allaitement (mais un peu loin), "briefée" pendant la préparation à la naissance par une sage femme (avec le côté négatif du discours du genre "si vous êtes motivée, ça va marcher"), je me pensais parée ("on" avec le papa)... Ben finalement, bébé de petit poids, allaitement encouragé à la maternité, mais pas forcément super suivi... Ca n'a pas fonctionné : prise de poids très faible, ma fille était une grosse dormeuse et on devait la réveiller la nuit (!!!) pour qu'elle mange... Je l'ai allaitée exclusivement à peine 3 semaines et j'ai complètement arrêté avant ses 1,5 mois. Bref, vraiment l'impression qu'il y avait effectivement un souci, mais que personne n'a réussi à l'identifier (PMI, médecin traitant), avec l'unique solution du biberon de complément, pour qu'elle tête mieux à la tétée suivante (on ne l'a pas vraiment constaté). Depuis, j'ai vu les maternelles, appris l'existence des consultants en lactation... Pour mon 2e enfant dont l'arrivée est prévue en janvier, j'ai fait le suivi de grossesse dans un cabinet de sage femme (dont une est consultante en lactation), la maternité est "amie des bébé" et je n'hésiterai pas à faire appel aux consultations à domicile en rentrant à la maison... En espérant que ça se passe mieux... (et que je n'en pleure plus)
Supprimer@Mère Stone : d'où l'intérêt d'être bien informée, pour pouvoir "tiquer" qd le médecin dit n'importe quoi...
Supprimer@Mélanie : mon 1er allaitement a été très difficile au début (pour faire court, il a fallu batailler 1 mois pour qu'elle reprenne son poids de naissance...) A postériori je pense qu'il nous aurait fallu recourir à un DAL (dispositif d'aide à la lactation) - mais à l'époque personne n'a su me le conseiller. Pas de raison que ça ne se passe pas bien pour votre 2ème bébé - et si besoin, vous saurez où chercher de l'aide, et ça c'est hyper important.
J'aime j'aime j'aime j'aime j'aime... euh... je continue pas mais je pense que vous aurez compris que cet article est super et que vous avez bien fait de l'écrire :D
RépondreSupprimerAh et je partage sur ma page FB^^
SupprimerIci je suis pas une pro allaitement
RépondreSupprimerMerci pour cet article !!! et merci de soulever le probleme des medecins qui ne sont pas toujours formés à l'allaitement ;-) (quand ça vient d'une sage femme ça le fait moins ^^)
RépondreSupprimersuper article, je suis aussi une pro allaitement, grace au soutien de ma meilleure amie qui est infirmiere. mon fils a 11 mois et oui il tete encore plusieurs fois par jour. Ce que pense les autres Je m'en moque,j'adore le regard de mon fils quand je lui dis Tu veux dejeuner en lui montrant le sein.
RépondreSupprimerJe confirme, pour le travail, c'est tout à fait possible de continuer à allaiter malgré tout. Certes ça n'a pas toujours été facile, mais mon mari m'a toujours soutenue.
RépondreSupprimerMerci pour cet article, je suis tout à fait d'accord. Bb chez l'ass mat à 3 mois 1/2, j'ai réussi à l'allaiter en exclusif (en tirant mon lait à midi au boulot) jusqu'à 7 mois. Au rendez vous du 5eme mois, le pédiatre me demande: "mais vous êtes normande?". Au moins il ne m'a pas dit d'arreter, mais sympa la remarque...
RépondreSupprimerOui, cette assimilation tire-lait/vache laitière contribue possiblement à décourager certaines mamans de poursuivre l'allaitement après la reprise. C'est pas glamour l'image de la trayeuse...
SupprimerSuper article, dans lequel je me reconnais pleinement, moi qui lors de ma première grossesse s'est rendue compte que je n'avais jamais vu quelqu'un de proche allaiter un bébé... Je me suis renseignée sur Internet et suis tombée très vite sur la Leche League. On en pense ce qu'on veut (je suis moi-meme pas en phase avec tous leur combats), mais au moins, j'ai pu avoir des infos et voir des mamans en position d'allaitement. Je me suis très très vite rendu compte que les médecins/pédiatre et sage-femme se contredisaient et au final ne connaissait que très peu le domaine! J'ai donc approfondi avec la Leche League et au final, j'ai allaité exclusivement mon fils jusqu'à 10 mois, tout en ayant repris le boulot à temps plein à 3 mois. C'est vrai que les séances de tire-lait sont pas un véritable plaisir, mais je finis pas les faire sans y penser, tout en continuant à travailler sur mon ordi! (j'allaite ma fille depuis 8 mois et comme elle boit moins de lait avec la diversification, je donne meme le différentiel au lactarium !!!)
RépondreSupprimerA nouveau tu mets en mots ma pensée! Impression étrange et séduisante d'avoir trouvé un alter ego dans le monde des femmes-médecin-mamans-maternantes!
RépondreSupprimerEt nul besoin de préciser (mais je le fais quand même!) qu'on peut allaiter (40 mois pour fille n°3!) en travaillant... Même sur des remplas à temps plus que plein...
Sinon, comme tu le dis, l'important, c'est le respect, quel que soit le choix qui est fait...
Là où c'est plus dur d'en faire preuve, c'est pour les professionnels qui gâchent des allaitements... Le problème, c'est qu'ils ne savent pas qu'ils ne savent pas, et sont souvent de bonne foi dans les conseils (foireux) qu'ils donnent...
Ah mais celles qu'il faut respecter, ce sont les mamans, les confrères qui disent n'importe quoi on a le droit de critiquer! ;-)
SupprimerTout pareil sinon pour le début de ton message... #Love ...mais il y en a d'autres que nous!
déjà 4 mois!!! je te souhaite une excellente reprise et un bel allaitement aussi longtemps que chacune de vous 2 en aura envie!
RépondreSupprimerAi allaité le fiston entre ses 8 et 13 mois alors que j'étais interne en réanimation... tétée matin et soir, débrouille en journée sans moi (il refusait le biberon, mangeait laitages et bouillies), je n'ai jamais tiré mon lait sauf en fin de garde quand ça faisait 24 heures qu'on ne s'était pas vus!
RépondreSupprimerEt l'allaitement s'est arrêté de lui même petit à petit...
Bravo encore pour ton billet ;)
Merci!
Supprimer(ouf, je ne me suis pas irrémédiablement fâchée avec les pédiatres...) ;-)
Très joli billet !
RépondreSupprimerJ'étais une quiche en allaitement...
Depuis que je suis maman, que je l'ai allaité 5 mois en exclusif, je me sens prête pour conseiller les mamans :)
On n'apprend rien de tout ça à la fac, c bien dommage...
Dès que je savais qu'une jeune maman allaitante arrivait, je révisais rapidos sur les complications des tétées (engorgement, etc, sans vraiment comprendre... et dc je ne retenais rien !!!)
Superbe billet et coup de gueule!
RépondreSupprimerMerci:)
eh oui...
RépondreSupprimer3 chatons, allaités 9 mois / 24 mois et encore en cours pr celui de 30mois... alors qu'à l'origine, c'était juste "pour voir, puisqu'il parait que c'est mieux pr eux"... au delà de l'évidence viscérale qui s'est imposée dès la première tt...la technique, elle...a mis bien plus de tps, et chaque enfant m'a obligée à nous refaire confiance, et à chercher/trouver des réponses à des questions jusque là théoriques.
avant même l'aspect "technique" des réponses apportées par les sachants, c'est avant tout la bienveillance du regard posé sur la mère allaitant qui lui donnera cette clef de base, cette confiance qui va lui donner la capacité à rechercher de l'info, ne pas rester isolée, ne pas culpabiliser...
pr ma part, une maternité "amie des bb", une pédiatre et un doc pas experts mais le reconnaissant et orientant vers des conseillères en lactation, les forums (les "fameux" forums ...où l'info et bienveillante et technique se déniche, si si ...) , et surtout la chance d'avoir eu un 1er "qui savait comment faire", capable de m'armer pour gérer les difficultés du 2ème et encore plus du 3ème.
à ce stade, à une durée inconnue qui ns sépare de la dernière tt , une once de culpabilité "quoi t'allaite encore!" essaie parfois de naitre, mais le soupir de bonheur de mon petit garçonnet lors de cet instant unique du rituel du soir...ça balaie tout...
bel allaitement à vous 2, Souristine et Souricette :)
Merci de ton billet!
RépondreSupprimerEt petit témoignage à l'attention du monsieur qui pense qu'allaiter n'est réservé qu'aux femmes au foyer et qu'en ce faisant nous ressemblons à nos congénères des prés...
Je fais partie de tes consoeurs qui travaillent dans une spécialité d'urgence avec des journées de 10h, sans réelle pause le midi et avec des gardes de 24h qui ne nous laissent que 4h de sommeil maxi. Je ne me plains pas j'adore mon boulot!
J'ai repris mon boulot et Petit Bout n'avait alors encore que 2 mois et demi. J'avais décidé d'allaiter "pour voir et parce que "c'était mieux pour lui" et puis je ne me voyais pas le sevrer.
Il a aujourd'hui 4 mois est encore allaité exclusivement au lait maternel. Je tire mon lait, entre autre, le midi sur mon lieu de travail. Cela n'affecte pas ma qualité ni ma rapidité au travail.
C'était mon choix; j'arrive à maintenir ce cap et j'en suis contente, épanouie et fière. Mais en aucun cas je n'imposerais ma manière de faire à mes patientes, amies ou collègues. Et moi non plus je ne me suis JAMAIS sentie une "vache laitière" (beurk!).
Dommage d'avoir attendu MON allaitement pour m'informer, me former et me cultiver sur l'allaitement. Je me sens enfin plus à l'aise pour parler, conseiller mes patientes sur l'allaitement (eh oui je suis gynécologue-obstétricienne!).
J'avoue que je me sens un peu "materno-féministe" comme m'a qualifiée une de mes collègues mais j'ai compris que l'allaitement était un CHOIX et qu'il y avait plusieurs solutions possibles pour chacune!
Merci encore!
Chouette article, Merci !
RépondreSupprimerLes pédiatres sont des truffes !!! Enfin,celui de ma fille, sensé être spécialisé nutrition, diabète and co. conseille pour la diversification alimentaire lait deuxième âge et petits pots. C'est ça la norme ?!
Alors, comme pour le reste, on se débrouille nous même et on va chercher l'info ailleurs (où est la vérité ...).
J'ai choisi de faire confiance à ma puce il y a 6 mois, c'est elle qui a su comment faire !
Et comme ça a été dit, la LLL a un super site.
Y'a aussi Lactissima, en particulier pour la reprise du travail.
je viens de chez Fanny, je suis bien contente de découvrir ce blog rempli de bonnes choses à manger et à lire! moi aussi j'halucine aussi sur les idées reçues qui circulent encore...Quand on est bien éclairée, bien informée et bien motivée on peut allaiter très longtemps ( à conditions de faire face aux pressions extèrieures..) et même en travaillant (presque 3 ans pour mon dernier en ayant repris à ses 8 mois)
RépondreSupprimerBienvenue, et merci pour le partage d'expérience !
SupprimerBonjour!
RépondreSupprimerJe suis encore externe, en 6ème année année. Ma fille est née au mois de juin l'an dernier. Pour moi, allaitement idéal. Mais avec le risque de redoubler l'année si mon stage n'était pas validé, j'ai recommencé les stages dès les 4 semaines de ma petite (il est difficile de perdre encore un an quand on est rémunérée 200 euros par mois...)
Et je comprends très très bien les propos du Monsieur : entre les 6 heures de bloc d'affilé , les tours interminables qui finissent à 15h, les nuits à 2 réveils naturels, plus un pour faire un biberon, les conférences qui finissent à minuit, la lactation qui ne se régule pas; les heures passées au tire-lait (ben oui, 7x1/2h) ; les carences scientifiques qui s'accumulent à cause de la fatigue...
Et bien oui, pour moi l'allaitement était top. Tant que j'étais à la maison. Et les femmes qui avancent leur 8, 15 ou 30 mois d'allaitement maternel ne doivent surtout pas oublier qu'elles ont beaucoup de chance. Parce que quand on est en bas de la chaine alimentaire, on ne s'éclipse pas en disant, "il est midi, je dois tirer, je reviens dans 3/4h". On serre les dents, en se disant que ça va se réguler. Et finalement, ça ne se régule pas, ça se tarit.
Mais merci pour ce blog!
Je n'ai jamais dit que c'était facile, surtout en reprenant si tôt après la naissance... Pas plus que je ne méconnais ma chance. Je refusais simplement la généralisation hâtive "allaiter en travaillant = vache laitière".
SupprimerBon courage pour cette ultime année d'externat, et bisous à la petite.
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