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samedi 12 janvier 2019

La bûche qui déchire

J'ai réalisé une bûche pour le Noël en retard avec la belle-famille. En goûtant les différentes préparations, ça s'annonçait plutôt bien, et pleine d'enthousiasme, j'ai annoncé sur Twitter : "si c'est bon je ressuscite le blog".
C'était mieux que bon. C'était délicieux. Mais genre, vraiment, à s'en pourlécher les babines. D'ailleurs je salive encore en y repensant ; ça vaut bien une résurrection, sans doute !



Comme souvent, j'ai croisé différentes recettes pour bidouiller un dessert à mon goût. Les sources sont donc cette bûche, cette autre, et la recette du cheesecake sans cuisson de Guillemette Auboyer (dans son livre Desserts des jours heureux).

Au départ j'étais partie sur l'idée de la bûche à la mousse de poire, cœur caramel etc, sauf que MrSouristine n'aime pas la poire. 
J'ai envisagé de la remplacer par de la pomme, mais une twittelle avisée (et fine pâtissière) m'a dit "fais gaffe, avec la pectine de la pomme ça risque de se transformer en béton armé". 
En poursuivant mes recherches, j'ai trouvé la bûche façon cheesecake - dont je suis férue, si vous l'ignoriez encore, et bingo ! j'avais mon dessert.

Voici donc :

Bûche façon cheesecake marbré au caramel, 
cœur de pommes fondantes et croustillant spéculoos

Ingrédients et préparation (dans l'ordre de réalisation)

Croustillant spéculoos

100g de spéculoos
40g de beurre fondu

Écraser les spéculoos pour les réduire en miettes. Y ajouter le beurre fondu et bien mélanger. Étaler le mélange entre 2 feuilles de papier sulfurisé, en formant un rectangle légèrement plus petit que le moule à bûche.
Réserver au moins 2 heures au congélateur.

Pommes fondantes

3 belles pommes acidulées
1 cuill à soupe de miel
1 gousse de vanille vidée (les graines servent pour le cheesecake)

Éplucher les pommes et les tailler en tout petits dés. Les faire revenir quelques minutes à feu vif avec le miel et la gousse évidée, jusqu'à ce qu'elles soient joliment colorées.



Caramel au beurre salé

60 g de sucre
30 g d’eau
75 g de crème fraîche liquide entière
15 g de beurre

Dans une petite casserole, verser l'eau et le sucre, porter à ébullition. Pendant ce temps, faire chauffer la crème. Lorsque la couleur est ambrée, ajouter le beurre en morceaux. Verser prudemment la crème dans le caramel en plusieurs fois. Bien mélanger.
Mettre le caramel dans une poche à douille et réserver jusqu'à ce qu'il atteigne la température ambiante.


Appareil à cheesecake

400g de Philadelphia
150g de crème fleurette
100g de sucre en poudre
les graines de la gousse de vanille
2 feuilles de gélatine trempées dans un bol d'eau
3 cuillères à soupe de crème liquide

Monter la crème fleurette bien froide en chantilly.
Dans un grand bol, fouetter le cream cheese, le sucre et la vanille.
Faire fondre sur feu doux la gélatine (préalablement essorée) dans la crème liquide, puis l'incorporer au mélange Philadelphia + sucre.
Ajouter ensuite délicatement la crème montée en chantilly.


Montage de la bûche

Initialement j'avais prévu de mettre le caramel sous forme d'insert dans la bûche-cheesecake. Finalement j'ai décidé de l'utiliser pour "marbrer" la préparation, en le faisant couler en filet dans l'appareil à cheesecake, sans trop mélanger.




Chemiser le moule à bûche d'une feuille de rhodoïd ou équivalent.
Y verser la préparation de cheesecake au caramel jusqu'aux 2/3 de la hauteur, en tassant légèrement, voire en tapotant le moule sur le plan de travail pour répartir la préparation.
Former une sorte de gouttière dans la préparation à l'aide d'une petite cuillère et y répartir les dés de pomme.
Verser la fin de l'appareil à cheesecake, puis déposer sur le dessus le croustillant spéculoos, en appuyant légèrement.

Filmer et mettre la bûche au réfrigérateur au moins 24 heures (je l'ai préparée un vendredi, servie le dimanche midi ; et elle était ENCORE MEILLEURE le lundi).




Et voilà ! Pour la décoration, j'ai vraiment fait minimaliste, avec un délicieux coulis de caramel au beurre salé que j'avais eu la bonne idée de ramener de nos dernières vacances à l'île d'Oléron (si jamais vous y passez, c'est au Port des Salines).




C'était la première fois que je faisais un cheesecake sans cuisson, et donc sans œufs, et la texture est complètement différente : mousseuse, fondante... Avec le caramel parfumé et les petits dés de pomme encore croquants, le spéculoos croustillant, mamma mia ! 
Je crois que c'est un des meilleurs desserts que j'aie jamais réalisés.  Il a en tout cas fait l'unanimité autour de la table - enfin sauf des plus petits qui ont préféré les glaces industrielles, ces ingrats !





dimanche 2 novembre 2014

Cheesecake double citron meringué

Ah lala, il vient de loin ce cheesecake!
Il y a eu ce layer cake aux allures déglinguées, mais tellement prometteur ; puis mon obsession récente (si-si, un an, c'est récent !) pour le cheesecake et ses déclinaisons - et encore, vous avez échappé à la version façon fraisier parce que j'ai eu la flemme de l'écrire, et quand je me suis motivée j'ai comme un gros boulet malencontreusement détruit les photos...

Alors quand ma sœur m'a suggéré de me charger du dessert pour notre anniversaire commun, l'idée d'un cheesecake au citron meringué s'est rapidement imposée. J'ai fouiné un peu sur les internettes, j'ai trouvé plusieurs recettes, mais aucune ne me satisfaisait complètement. Du coup j'ai pioché ici pour le biscuit, là pour l'appareil au fromage et le lemon curd, et enfin pour la meringue - tout en y ajoutant mes petites bidouilles perso. 

Le résultat a été à la hauteur de mes espérances, sauf peut-être pour le biscuit - mais initialement j'avais prévu d'y ajouter des graines de pavot, et j'ai oublié ; je pense que ça aurait été un vrai plus.
Le reste en revanche, mamma mia...
L'appareil au fromage et au citron était super frais, le lemon curd juste fabuleux, et la meringue merveilleusement légère. Bref, une TUERIE, validée par mes deux parents - ce qui n'est pas une mince affaire!



Donc, sans plus tarder, et sans y aller par quatre chemins car je ne voudrais pas vous faire languir... ^_^ ...la recette!

Ingrédients (pour un moule de 20cm de diamètre)

Pour la croûte
190g de biscuits (Petit Beurre, McVities...)
90g de chocolat blanc
15g de beurre
1 cuill à soupe de graines de pavot

Pour l'appareil au fromage
400g de Saint-Môret
200g de fromage blanc "compact" 
125g de sucre fin
30g de Maïzena
3 œufs + 1 jaune 
Jus et zeste de 2 citrons

Pour le lemon curd
60g de beurre doux ramolli
80g de sucre en poudre
Jus de 3 citron + 1 zeste
2 œufs + 1 jaune

Pour la meringue
4 blancs d'œufs (dont les 2 récupérés précédemment, astuce!)
70g de sucre glace
70g de sucre en poudre

Préchauffer le four à 160°C (chaleur fixe).
Graisser légèrement et chemiser de papier cuisson un moule à charnière de 20cm de diamètre.

Écraser les biscuits ; faire fondre le beurre et le chocolat blanc, les mélanger aux miettes de biscuits, ajouter les graines de pavot. Étaler le mélange au fond du moule en tassant avec le fond d'un verre, puis enfourner pendant 10 minutes.

Battre ensemble le Saint-Môret et le fromage blanc, puis ajouter successivement, en battant bien entre chaque ingrédient, le sucre, la Maïzena, le jus et le zeste de citron et enfin les œufs. Verser ce mélange sur le fond de pâte et faire cuire 1h à 160°C. 
À la fin de la cuisson, laisser refroidir complètement le cheesecake dans le four entrouvert, puis le placer au réfrigérateur au moins une nuit.

Pour le lemon curd : fouetter dans une casserole le beurre mou et le sucre (j'utilise une casserole bain-marie, j'avais haussé les sourcils quand on me l'a offerte mais c'est top en fait), ajouter le jus et le zeste de citron. À part, battre légèrement les œufs puis les incorporer.
Faire chauffer à feu doux en mélangeant constamment - attention, c'est long! Rester bien vigilant pour éviter la transformation en omelette (genre, j'ai failli me faire avoir, juste le temps de tweeter que c'était long...) Quand le lemon curd a la consistance d'une crème épaisse, transvaser immédiatement dans un bol ou tremper la casserole dans l'eau froide pour arrêter la cuisson.
[Comme j'avais oublié les graines de pavot dans la croûte, je les ai ajoutées au lemon curd, après les avoir légèrement torréfiées à la poêle. Le résultat est TERRIBLE!]
Laisser complètement refroidir avant d'étaler sur le cheesecake.

Et maintenant, la meringue. J'étais partie sur l'idée d'une meringue à l'italienne, pour le volume. Mais je me suis déjà viandée une fois en la tentant, alors quand j'ai vu la solution adoptée par Cookies&Cups, j'ai foncé. Le résultat est carrément bluffant, la plus belle meringue de ma vie.


Donc, dans un bain-marie, fouetter ensemble les blancs d'œufs et les sucres, jusqu'à ce que la température atteigne 60°C (je me suis rendue compte juste à temps que les 140° mentionnés dans la recette initiale étaient des degrés Fahrenheit #BouletUnJour). Verser dans un saladier ou le bol d'un robot, et battre à pleine vitesse pendant 10 minutes (au batteur à main, c'est long, très long...)
Étaler la meringue sur le lemon curd en formant des pics, ou des vagues, puis la passer rapidement sous le gril du four en surveillant DE PRÈS la coloration (sinon on peut se faire offrir un chalumeau de cuisine - Père Noël, si tu me lis...)

Conserver au froid jusqu'à la dégustation. Et se régaler, surtout! 




Nota bene : le tacle du jour est venu de MrSouristine, qui a trouvé que l'appareil au citron ressemblait trop "à une tarte au fromage blanc de grande surface, et pas assez à un cheesecake" >.<
Je cherche donc un bon avocat en droit familial.
Nan j'déconne.
Personnellement j'ai A-DO-RÉ cette texture mousseuse, beaucoup moins compacte que le cheesecake classique ; mais pour les inconditionnels, peut-être serait-il judicieux de remplacer le fromage blanc par de la ricotta, et de fouetter un peu moins le mélange. 











mercredi 26 mars 2014

Cheesecake framboises-chocolat blanc

Encore un cheesecake ? ! me direz-vous (peut-être. Ceux qui suivent encore malgré l'absence de nouveau billet depuis plus de 2 mois).

Donc oui, encore un cheesecake. Parce que c'est trop bon. Et qu'à force de tâtonnements je parviens à des résultats encore plus satisfaisants. Et comme j'ai écrit la recette pour la donner à une collègue, la moitié du boulot était fait pour la partager ici, plus de flemme ou d'emploi du temps surbooké qui tienne!

Donc, le cheesecake framboises-chocolat blanc de moi :

 (à préparer 24 voire 48h avant, c'est -vraiment- meilleur!)

Pour la croûte :

195 g de speculoos
110 g de beurre demi-sel fondu

Pour la crème : 

250g de ricotta + 500g de fromage blanc "compact" + 3 portions de Vache qui Rit®
130g de sucre
4 œufs
1 pointe de couteau de vanille en poudre

100g de framboises (éventuellement surgelées, et décongelées)
une poignée (ouais c'est précis) de pistoles de chocolat blanc

Préchauffer le four à 160°C.
Tapisser le fond d'un moule à charnière de papier sulfurisé.
Ecraser grossièrement les speculoos sans les réduire en poudre, les mélanger au beurre fondu, en tapisser le fond du moule et tasser légèrement. Enfourner 10min.

Pendant ce temps, fouetter les fromages avec le sucre et la vanille, puis ajouter les œufs 1 par 1. Prélever 1 ou 2 louches du mélange, y ajouter les framboises.

Parsemer la croûte de biscuit de pistoles de chocolat blanc dès la sortie du four, laisser refroidir un peu. Verser ensuite le mélange avec les framboises, puis délicatement le reste de crème.

Enfourner pour 40-45min, éventuellement couvrir en fin de cuisson pour éviter que ça colore trop ; le centre du gâteau doit être encore tremblottant en fin de cuisson. Laisser refroidir complètement dans le four éteint, puis réfrigérer au moins 24h.



Et déguster!

Edit : je l'ai refait avec un mélange fraise-rhubarbe à la place des framboises, c'était juste sublime.

vendredi 13 décembre 2013

Le cheesecake fantôme au chocolat blanc

Pourquoi fantôme ? Tout simplement parce que je n'ai aucune photo pour prouver son existence : je l'ai fait pour un anniv' et n'ai pas osé le prendre en photo devant tout le monde (et pas pu le faire discrétos dans la cuisine...) 

Pour ce fabuleux cheesecake bi-couche, j'ai globalement suivi la recette de Bernard, à la différence notable de la crème cuite, pour laquelle j'ai préféré ma recette habituelle, bien éprouvée et beaucoup moins sucrée.

Au final, un cheesecake à tomber par terre ou à lécher l'assiette, au choix...

Ingrédients (pour un moule de 23cm de diamètre)

Pour la croûte :

195 g de sablés McVitie's
110 g de beurre demi-sel
20g de sucre
1  bonne cuillère à café de cannelle en poudre

Pour la crème cuite : 

250g de ricotta + 550g de Saint-Môret (ou 800g de cream-cheese)
130g de sucre
4 œufs
2 gousses de vanille
Le zeste finement râpé d'un citron

Pour la mousse cream-cheese/chocolat blanc :

250g de chocolat blanc en pistoles
300g de crème liquide
1 gousse de vanille
250g de Saint-Môret

Préchauffer le four à 160°C.
Tapisser le fond d'un moule à charnière de papier cuisson (cf la recette originelle pour les photos "techniques").
Réduire en miettes les biscuits, et les mélanger avec le beurre fondu, le sucre et la cannelle. Étaler ce mélange au fond du moule, tasser avec un verre et enfourner pour 15min.

Pendant ce temps, fouetter ensemble la ricotta, le Saint-Môret, le sucre, les œufs, la pulpe des gousses de vanille et le zeste.
Répartir sur le fond de pâte, lisser à la spatule.
Enfourner à 180°C pendant 40min environ (le centre doit rester tremblotant), puis laisser refroidir dans le four éteint. Réserver au froid.

Faire fondre le chocolat blanc dans la crème liquide (par petites sessions successives au micro ondes, en mélangeant entre deux), puis fendre la gousse de vanille, l'ajouter à la crème et laisser infuser toute la nuit au réfrigérateur.

[Toutes ces étapes doivent se réaliser la veille.]

Quelques heures avant de servir, sortir la crème du frigo, retirer la gousse de vanille, ajouter le Saint-Môret puis fouetter (au robot ou au batteur électrique) pour monter la crème en Chantilly.
Verser la crème sur le cheesecake, lisser à la spatule, remettre au réfrigérateur.

Pour le démoulage, j'ai utilisé la technique du sèche-cheveux préconisée par Bernard, il m'a quand même fallu le secours d'une lame de couteau... La crème au chocolat blanc peut couler sur les côtés au démoulage, il suffit de la lisser à la spatule pour obtenir une belle présentation quand même ;-) 

Promis, la prochaine fois que je le fais (et je le referais! N'en déplaise à MrSouristine qui n'aime pas le chocolat blanc...) je prendrai des photos. C'est un gâteau qui a "de la gueule", en plus d'être un délice "intergalactique" (dixit un des invités de la fête !)


Un énorme merci à @boutonnologue grâce à qui j'ai découvert cette recette, et dont vous pouvez retrouver les tribulations sur ce chouette blog participatif.







vendredi 7 juin 2013

Moelleux au chocolat blanc et framboises

Une recette juste un peu bidouillée à partir de celle-ci, que j'avais utilisée comme base pour faire des gâteaux Barbapapa colorés. Le résultat n'était, visuellement parlant, pas du tout à la hauteur de mes espérances, mais le goût était chouette.



Alors rebelote pour la kermesse de l'école, en y ajoutant des framboises et quelques amandes effilées.


Ingrédients (pour un moule de 20cm de diamètre)

150g de chocolat blanc
90g de beurre demi-sel
2 œufs
60g de sucre
150g de fromage blanc
100g de farine
1 sachet de levure chimique
Une barquette de framboises
Une petite poignée d'amandes effilées

Préchauffer le four à 180°C.
Faire fondre le beurre et le chocolat blanc au bain-marie, en remuant régulièrement pour obtenir un mélange bien lisse.
Battre les œufs et le sucre jusqu'à ce que le mélange soit mousseux, puis incorporer le fromage blanc, toujours en fouettant.
Ajouter le mélange chocolat-beurre, puis la farine et la levure. Bien mélanger, ajouter les framboises, puis verser dans un moule de 20cm de diamètre.



Parsemer d'amandes effilées.
Enfourner pendant 25 à 30min selon votre four.


Résultat : un gâteau vraiment moelleux et pas sec du tout, avec la petite pointé d'acidité des framboises qui contraste avec la douceur du chocolat blanc... Miam, quoi!

Réflexion de Pipelette, 6 ans, quand elle l'a vu et a su que c'était pour le lendemain "Ah, bah pourvu que je ne sois pas somnambule cette nuit!"


vendredi 4 janvier 2013

Cheesecake aux pommes

Comme promis, 3ème et dernière contribution à notre réveillon de la Saint-Sylvestre, le dessert. J'avais fait pour Noël une bûche qui ne m'avait pas enthousiasmée, j'ai donc préféré assurer le coup et faire un gâteau déjà testé (et approuvé par mes collègues de la maternité), pioché cette fois dans La Popotte de Manue.
C'est une recette somme toute classique de cheesecake dans ses proportions, mais l'ajout des pommes est un vrai "plus".


Ingrédients

4 pommes (Canada ou Boskoop)
20g de beurre
4 cuill à soupe de sucre

220g de speculoos
100g de beurre
300g de ricotta
600g de Saint-Môret
150g de sucre roux
3 œufs
le zeste finement râpé d'1 citron
1 gousse de vanille

Pour la déco (moins classe que celle de Manue, j'avoue...)
Une petite pomme rouge
1 sachet de sucre vanillé
50g environ de chocolat de couverture
Quelques cuillères de gelée de pommes au Calvados

Préchauffer le four à 160°C.
Éplucher les pommes et les couper en gros dés ; les faire caraméliser avec le beurre et le sucre dans une petite casserole, sans les réduire en compote ( enfin, pas trop si possible...)
Réduire les speculoos en miettes, ajouter le beurre fondu, bien mélanger. Répartir le mélange obtenu dans un moule à charnière de 25cm de diamètre tapissé de papier cuisson ; bien tasser avec le fond d'un verre, réserver au frais.
Battre le Saint-Môret et la ricotta avec le sucre. Ajouter les œufs un par un en continuant de fouetter, puis le zeste de citron et la pulpe de vanille prélevée avec la pointe d'un couteau.
Verser les pommes sur le fond de speculoos, puis la préparation au fromage.
Enfourner pendant 45 à 50 minutes. Éteindre le four et y laisser le cheesecake jusqu'à complet refroidissement.
Réserver ensuite au réfrigérateur pendant au moins 24 heures, pour laisser se développer les saveurs.

Pour la décoration :
Évider la pomme, la trancher finement avec une mandoline, déposer les tranches sur une toile siliconée, saupoudrer de sucre vanillé puis enfourner à 100°C. Retourner au bout d'une heure, et laisser encore une heure avant d'éteindre le four (on peut laisser sécher toute la nuit dans le four éteint).
Faire fondre le chocolat, et y tremper quelques rondelles de pomme  avant de les déposer sur un papier sulfurisé.

Au dernier moment, chauffer légèrement la gelée de pomme, en napper le dessus du cheesecake, et parsemer de rondelles de pomme séchée.




 Isn't it heaven on a plate?


vendredi 23 mars 2012

Compotée de pêches au romarin, chantilly au chocolat blanc

Un dessert tout doux et léger - il le fallait puisqu'il suivait un Mont d'Or chaud, avec saucisse de Morteau et patates!

Ingrédients :

1 kg de pêches (j'avais une boîte de 1l de pêches congelées, ça doit correspondre à peu près)
1 cuill à café de vanille en poudre
1 cuill à café de romarin
2 cuill à soupe de sirop d'agave

40cl de crème liquide
140g de chocolat blanc (en pistoles, ça fond beaucoup mieux!)
1 siphon

Porter la crème à ébullition, y faire fondre le chocolat blanc; verser dans le siphon en s'assurant que le mélange est bien fluide, ajouter 1 ou 2 cartouches de gaz selon la taille du siphon, agiter et réfrigérer pendant au moins 3 heures.

Peler les pêches et les couper en quartiers. Faire compoter à feu doux dans une casserole à fond épais, avec la vanille et le romarin (placer celui-ci dans une mousseline ou un filtre à thé en papier), en mélangeant régulièrement, jusqu'à obtenir la texture souhaitée (environ 30 minutes je dirais).
Récupérer le jus rendu par les pêches (ici j'en avais beaucoup, probablement parce que congelées au départ). Dresser la compotée dans des coupes un peu profondes.
Remettre le jus dans la casserole, ajouter le sirop d'agave, et faire réduire jusqu'à obtenir un jus bien sirupeux. En napper la compotée, et conserver les coupes à température ambiante.

Au moment de servir, agiter le siphon, et dresser un dôme de chantilly dans chaque coupe. Se régaler...




En bonus : la chantilly restante se conserve quelques jours dans le siphon, ce qui permet de la réutiliser par exemple en version café viennois...

jeudi 2 février 2012

My first cheese-cake

J'adore le cheese-cake, mais je ne m'étais encore jamais lancée... Pour cette première, je n'ai pas pris de grands risques, puisque j'ai suivi mot pour mot la recette de Guillemette Auboyer, publié dans son livre Desserts des Jours Heureux ; elle est juste parfaite! J'espère qu'elle ne m'en voudra pas de la transcrire ici. 
Ingrédients 

180g de Spéculoos
90g de beurre demi-sel
600g de cream cheese (type Philadelphia)
100g de sucre
le zeste finement râpé d'un citron non traité
2 oeufs
1 gousse de vanille

Préchauffer le four à 180°C.
Faire fondre le beurre. Mixer les spéculoos, ajouter le beurre et mélanger. Verser dans un moule à charnière de 20cm de diamètre (le mien était un peu plus large, d'où mon cheese-cake n'avait pas la hauteur requise...) ou un moule à manqué tapissé de papier sulfurisé. Bien tasser la pâte (avec le fond d'un verre par exemple) en la faisant remonter légèrement sur les bords.
Dans un saladier, fouetter le cream cheese, le sucre, le zeste de citron et les oeufs. Fendre la gousse de vanille, récupérer un maximum de graines avec la pointe d'un couteau et les ajouter à la préparation.
Verser la crème sur le fond de spéculoos, enfourner et faire cuire pendant 45 min environ (le cheese-cake doit être pris mais encore tremblotant). Laisser le gâteau dans le four éteint pendant environ 30 minutes, puis le sortir et le laisser refroidir complètement avant de le réserver au réfrigérateur pendant au moins 24h.
Servir avec un coulis de fruits rouges. Et se régaler.

lundi 10 octobre 2011

Tarte au citron meringuée de Mamy Jacqueline

Mamy Jacqueline, c'est la grand mère de mon cher et tendre. Elle tient plus de Tatie Danielle que de Mamie Nova ; toutefois, dans un jour de bonté, elle a accepté de me transmettre la recette de sa tarte au citron, légendaire dans ma belle-famille. 
Je ne l'en remercierai jamais assez : c'est mon dessert préféré.

Ingrédients :
Pour la pâte brisée
- 240g de farine
-120g de beurre tempéré (je fais moitié doux, moitié demi-sel)
- 60ml d'eau à température ambiante

Pour la crème au citron
- 3 jaunes d'oeuf
- 100g de sucre
- 30g de Maïzena
- 2 citrons
- 250ml de lait

Pour la meringue
- 3 blancs d'oeuf
- 50g de sucre glace
- 50g de sucre en poudre

Préparer la pâte brisée : mélanger du bout des doigts la farine et le beurre en petits morceaux, ajouter  l'eau et former une boule de pâte. Laisser reposer 1h au frais.
Après ce délai, préchauffer le four à 180°C. Abaisser finement la pâte sur un plan de travail fariné, en garnir un moule à tarte beurré, piquer avec une fourchette et faire cuire à blanc 10-15 minutes. Laisser refroidir.

Préparer la crème au citron:
Séparer les blancs des jaunes, réserver les blancs au réfrigérateur.
Dans une casserole, fouetter les jaunes d'oeuf avec le sucre, la Maïzena et les zestes des citrons finement râpés. Ajouter ensuite le lait bouillant, et faire cuire à feu doux jusqu'à épaississement en mélangeant sans cesse (attention ça épaissit d'un coup, même si ça peut être un peu long, donc vigilance).
Retirer du feu, y verser le jus des citrons, mélanger, et laisser refroidir avant d'étaler sur la pâte. 

Petit aparté : je réalise généralement toutes ces étapes la veille, en conservant la tarte au frigo.

Préparer la meringue :
Mettre à chauffer le grill du four.
Battre en neige ferme les blancs d'oeuf avec une cuillère à soupe d'eau (merci à Tony, le pâtissier "expert" d'Un dîner presque parfait, pour cette astuce - même pas honte!) ; quand ils sont bien montés, y ajouter progressivement le sucre glace puis le sucre en poudre.
Bien étaler la meringue sur la tarte, et enfourner quelques minutes (surveiller de près, et ne pas se laisser distraire par sa fille de 4 ans qui veut vous montrer un tour de magie trop nul mignon avec des pièces, si on veut éviter une caramélisation excessive de la meringue comme sur mes photos...)




Fermer les yeux, et déguster...



NB : bien que j'aie réduit la quantité de sucre dans la crème par rapport à la recette initiale, je trouve que l'acidité du citron pourrait être un peu plus prononcée. J'hésite entre diminuer encore le sucre, ou ajouter quelques gouttes d'essence de citron ; si quelqu'un a une expérience de ce produit, je prends!




dimanche 11 septembre 2011

Brownie à la confiture de lait, amandes et noix de coco

Tout aussi gourmande que les brookies, mais peut-être un peu moins bourrative, voici une nouvelle recette empruntée au blog de Sommer, A Spicy Perspective ; elle l'y présente sous le titre de Bribe-TheTeacher Brownies : un bon résumé des qualités de ce gâteau, à mon avis.

Après traduction et conversion, j'ai diminué un peu les quantités globales, et réduit les proportions de beurre et de sucre pour l'adapter à mon goût.

Ingrédients :

   Pour le brownie
165g de chocolat noir en pistoles
150g de beurre doux
250g de sucre roux
40g de cacao en poudre
50g de farine
2 cuillères à café de vanille en poudre
1/2 cuillère à café de sel fin
3 oeufs


  Pour le nappage
1 pot de 400g de confiture de lait (ou dulce de leche)
30g d'amandes effilées
30g de noix de coco râpée
85g de chocolat noir découpé grossièrement (chunks)

Petit aparté : la confiture de lait se trouve certainement plus facilement en France qu'aux Etats-Unis. Sommer explique donc sur son blog comment la faire soi-même avec du lait concentré sucré; qu'à cela ne tienne : je me suis lancée aussi!
Il suffit de mettre une boîte (fermée) de lait concentré sucré dans une cocotte-minute, de remplir d'eau jusqu'à mi hauteur, et de laisser cuire 1h à partit du moment où la soupape siffle. Cela m'aura valu quelques sueurs froides (genre "je vais faire exploser la boîte dans ma cocotte"), mais le résultat est parfait.




Préparation :

Préchauffer le four à 190°C.
Dans un saladier, faire fondre le beurre ; y ajouter le sucre et fouetter vigoureusement jusqu'à ce que le mélange soit mousseux.
Verser ensuite le cacao, la farine, la vanille, le sel, tout en continuant à bien mélanger.
Ajouter les oeufs, un par un.
Puis mélanger le chocolat en pistoles à la pâte.
Verser le tout dans un moule préalablement graissé ou tapissé d'une feuille de papier cuisson (ici j'ai utilisé un moule rectangulaire de 20x25cm).
Enfourner à mi-hauteur, pendant 20 à 25 minutes, jusqu'à ce que le centre soit cuit.

Au bout de ce laps de temps, sortir le brownie et augmenter le thermostat du four à 210°C.
Verser la confiture de lait sur le brownie, l'étaler avec précaution pour ne pas briser la croûte du brownie.
Saupoudrer avec les amandes, la noix de coco et les pépites de chocolat, appuyer légèrement.


Replacer le moule au four, en position haute, pendant 3 à 5 minutes, jusqu'à coloration des amandes et de la noix de coco.

Laisser refroidir complètement avant de découper en carrés.




(Bon, après il faut mettre en application les bonnes résolutions de la rentrée - faire du sport, toussa-toussa - ou jeter son pèse-personne au feu... Mais ça vaut le coup!)


Edit, après dégustation plus approfondie ;)
Ne pas hésiter à utiliser du chocolat corsé (70% de cacao) pour le brownie : le contraste avec la douceur du topping confiture de lait/noix de coco n'en est que plus saisissant.

vendredi 9 septembre 2011

Tarte aux mûres

La recette en elle-même n'a rien de révolutionnaire : une pâte sablée, des mûres, un peu de sucre, et voilà. 
C'est juste que la pâte sablée, jusqu'alors, je ne l'utilisais jamais : trop pénible à étaler, pour se casser en mille morceaux dès qu'on essaye de la mettre dans le moule. Et puis j'ai découvert une astuce (sur le blog de Guillemette, je crois) que j'avais envie de partager.

Au lieu de s'emmer se casser la tête à obtenir un beau cercle qui ne reste pas collé au rouleau - ni au plan de travail - on met la pâte directement dans le moule beurré, on répartit bien partout avec ses petits doigts, et on tasse avec un fond de verre. Elle est pas belle, la vie?

(évidemment ça marche mieux avec un moule à fond amovible. Sinon ça se casse quand même quand on essaye de servir.)


Pâte sablée :
Mélanger du bout des doigts 200g de farine, 100g de beurre, 60g de sucre et 40g de poudre d'amandes, pour former des "miettes". Ajouter un oeuf légèrement battu, travailler rapidement la pâte pour former (plus ou moins) une boule.

Garniture :
400g de mûres, 2 cuillères à soupe de sucre roux.

Préchauffer le four à 180°C. Préparer la pâte et l'étaler dans le moule. Répartir uniformément les mûres, saupoudrer de sucre. Enfourner pendant 20-25 min.

Joli, non, le bord dentelé?

A déguster tiède (avec une boule de glace caramel au beurre salé, rhaaa) ou à température ambiante.

vendredi 17 juin 2011

Le gâteau au chocolat de môman

Hop, hop, j'ai créé un blog, il faut l'alimenter maintenant! 

Alors pour ce soir, une petite recette toute simple de gâteau au chocolat absolument délicieux. C'est celui que ma maman nous confectionne depuis des années, que dis-je, des décennies, avec un succès jamais démenti ; tous ses petits-enfants (6 au compteur) en sont des fans inconditionnels.
Je crois qu'au départ c'est une recette Tupperware* (rendons à César, tout ça tout ça). Bien évidemment je l'ai légèrement bidouillée, on ne se refait pas!

Gâteau au chocolat super moelleux de la môman de Souristine

Ingrédients :
200g de chocolat pâtissier
125g de beurre, ou encore meilleur, 85g de beurre demi-sel et 40g de purée de noisettes (ou d'amandes)
4 oeufs
175g de sucre 
4 cuillères à soupe rases de farine

Préchauffer le four à 180°C.
Faire fondre le chocolat et le beurre (et éventuellement la purée de noisettes) au bain-marie.
Séparer les blancs d'oeufs des jaunes.
Fouetter le sucre et les jaunes d'oeuf dans un saladier, y ajouter le mélange beurre/chocolat en tournant sans arrêt puis ajouter la farine.
Battre les oeufs en neige bien ferme, les incorporer délicatement à la pâte. 
Verser la préparation dans un moule à manqué et enfourner pour 25min maximum : ce gâteau est bien meilleur un peu "sous-cuit".

A déguster nature, avec une crème anglaise... ou un coulis de framboises.

La dernière part rescapée d'un gâteau double!