dimanche 23 juin 2013

Qu'est-ce qu'on mange ce soir? #13

Première semaine des congés du titulaire du cabinet, FutureAssociée et moi avons partagé la semaine. Cela nous aura donné un aperçu de ce que pourrait être notre fonctionnement à terme, et c'était chouette.
J'ai hérité de 3 après-midis, du coup la gestion des repas du soir était plus compliquée ces jours-là : pour les filles il fallait que j'anticipe pour que la baby-sitter n'ait pas trop de popotte à faire ; et pour nous, ben pareil, sous peine de manger à 22h une fois les monstrounettes bordées...

Au menu cette semaine, il y a donc eu : 


  • Poulet basquaise (pour lequel j'ai mis à profit ma matinée libre du lundi ; c'est pas très long à préparer, mais vu qu'il a d'abord fallu découper le bestiau... L'avantage c'est que j'ai pu en congeler!), riz


  • Gratin de courgettes et tomates (reste du dimanche chez mes parents), jambon de Bayonne


  • Knacks d'Alsace, frites, salade (tomates cerises pour les enfants)


  • Artichauts vinaigrette, pain, fromage


  • Salade de pousses d'épinards, lardons et pignons grillés, œuf mollet et mini brick de chèvre




  • Cakes achetés à un artisan charcutier-traiteur (chèvre-noix-raisins et feta-olives-poivrons) et batavia



  • Boudin blanc, haricots verts vapeur



  • Tourte burger (recette ici, suivie à la lettre ou presque) servie avec du coleslaw maison et une salade verte (et quelques frites rescapées du repas des enfants)



C'était très sympa, bien que plus présentable avant découpe ! La preuve : 




  • Poêlée de poulet, oignons, aubergines, mini pâtissons, assaisonnée avec du piment d'Espelette, de la coriandre moulue et du sumac, servie façon fajitas (avec des galettes de blé et une sauce tomate maison un peu relevée)




Et ce soir, flemme du dimanche oblige, ce sera restes ! Ou salade-pain-fromage... Sauf si je pioche une idée sur le blog participatif La cuisine de la semaine.

Et chez vous, qu'est-ce qu'on mange ce soir?




lundi 17 juin 2013

Qu'est-ce qu'on mange ce soir? #12

Deuxième semaine de boulot, je prends doucement mes marques ; je perds moins de temps avec la technique (logiciel, lecteur de cartes...), je retrouve mes réflexes médicaux. Les patients m'ont globalement bien accueillie, je croise des biches sur les routes de campagne, bref, c'est assez chouette. 
A la maison ça s'organise aussi, la baby-sitter a conquis les enfants, on arrive à peu près à gérer le linge, et même à cuisiner! Les points qui pèchent : le rangement et le ménage... Hum.
Tant pis pour le capharnaüm, y'a des choses plus importantes dans la vie! (genre publier sur le blog... Hum...)

Alors, au menu cette semaine, il y a eu (je vous fais grâce des jours concernés , tout le monde s'en tape, et j'ai vu que les copines de la Cuisine de la Semaine ne le faisaient pas systématiquement non plus) :


  • Saumon fumé, salade de champignons frais à la crème citronnée, salade verte et toast de chèvre chaud

  • Salade un peu "fouzitou" improvisée par M.Souristine : chou chinois, poivron jaune, carotte, concombre, oignon frais, le tout coupe en lanières et assaisonné d'une sauce sucrée-salée (miel-soja)Avec des crevettes grillées, miam!

  • Gratin de ravioles aux épinards et chèvre frais (d'après cette recette), steak haché (validé par Pipelette qui a trouvé que c'était ab-so-lu-ment délicieux!)




  • Fajitas au poulet et champignons (avec aussi les légumes qui vont bien, aka oignons et poivrons)

  • Boudin blanc, pommes noisettes, haricots verts vapeur (menu flemme) 

  • Poêlée mijotée de blettes, chorizo et tomates confites (recette ici, suivie à la lettre ; j'ai divisé par deux les proportions, ça nous a fait deux parts pas très copieuses). Une façon sympa (et colorée!) de préparer les blettes, pour changer du gratin.





  • Rôti de veau presque Orloff (fourré par mes soins de bacon et Morbier, ficelé n'importe comment, et cuit au four sur un lit d'oignons, vin blanc et concentré de tomates...) et salade verte.
Et pendant ce temps-là les filles ont mangé des pâtes et des épinards à la crème, leur papa ayant laaaaargement sous-estimé le temps de cuisson du machin, sensé être prêt à mon retour du boulot et en fait plus que rosé.


  • Des nems, samoussas et autres brioches à la viande du traiteur chinois, un classique de nos retours du centre-ville le samedi. Avec de la salade et de la menthe du jardin, et des sauces maison (sauce pour les nems ici, et sauce aigre-douce bricolée avec du ketchup, du vinaigre de riz, du sucre de canne liquide et un peu de sauce Sriracha)


  • Et pour finir la semaine, repas de Fête des Pères/anniversaire de Souricette chez mes parents.
Je me suis contentée de faire le gâteau d'anniversaire, en améliorant un peu une base de gâteau au yaourt (1 pot de yaourt, 2 gouttes d'HE de citron, 2 pots de sucre - dont un sachet de sucre vanillé - 2 pots de farine, 1 pot de poudre d'amandes - au lieu de 3 pots de farine - 1 sachet de levure chimique, 1/2 pot d'huile, 2 œufs et une grosse poignée de pépites de chocolat).

Copyright Pomme d'Api pour la déco!


Comme à chaque fois, on a trop mangé chez mes parents. Du coup, comme souvent, la semaine s'est terminée avec de la salade, un peu de pain et de fromage, et un fruit.

Et chez vous, qu'est-ce qu'on mange ce soir ? 







dimanche 9 juin 2013

La salade de patates qui déchire

Ma salade composée fétiche en ce moment, généralement très appréciée, sauf à la kermesse de l'école où les autres parents ces béotiens ont visiblement préféré les carottes râpées et le taboulé industriel...

Ingrédients (pour un grand saladier)

6 belles pommes de terre
200g de fourme d'Ambert
1 sachet de pousses d'épinards
50g de raisins secs
30 g de pignons de pin

Pour la vinaigrette : moutarde, huile de colza, vinaigre de cidre, sel, poivre - en revanche je la fais toujours au pif, donc je suis bien incapable de vous donner des proportions. Il faut juste garder en tête que les pommes de terre "boivent" beaucoup.




Faire cuire les pommes de terre à l'eau salée. Les laisser refroidir avant de les peler.
Dans un saladier, mélanger les ingrédients de la vinaigrette.
Ajouter les pommes de terre froides, la fourme coupée en dés, les raisins secs et les pignons préalablement grillés dans une poêle anti adhésive.
Ajouter les pousses d'épinards juste avant de servir, et bien mélanger.
Bon app' !

NB : En version "plat complet", on peut rajouter des gésiers tièdes, c'est délicieux !

vendredi 7 juin 2013

Moelleux au chocolat blanc et framboises

Une recette juste un peu bidouillée à partir de celle-ci, que j'avais utilisée comme base pour faire des gâteaux Barbapapa colorés. Le résultat n'était, visuellement parlant, pas du tout à la hauteur de mes espérances, mais le goût était chouette.



Alors rebelote pour la kermesse de l'école, en y ajoutant des framboises et quelques amandes effilées.


Ingrédients (pour un moule de 20cm de diamètre)

150g de chocolat blanc
90g de beurre demi-sel
2 œufs
60g de sucre
150g de fromage blanc
100g de farine
1 sachet de levure chimique
Une barquette de framboises
Une petite poignée d'amandes effilées

Préchauffer le four à 180°C.
Faire fondre le beurre et le chocolat blanc au bain-marie, en remuant régulièrement pour obtenir un mélange bien lisse.
Battre les œufs et le sucre jusqu'à ce que le mélange soit mousseux, puis incorporer le fromage blanc, toujours en fouettant.
Ajouter le mélange chocolat-beurre, puis la farine et la levure. Bien mélanger, ajouter les framboises, puis verser dans un moule de 20cm de diamètre.



Parsemer d'amandes effilées.
Enfourner pendant 25 à 30min selon votre four.


Résultat : un gâteau vraiment moelleux et pas sec du tout, avec la petite pointé d'acidité des framboises qui contraste avec la douceur du chocolat blanc... Miam, quoi!

Réflexion de Pipelette, 6 ans, quand elle l'a vu et a su que c'était pour le lendemain "Ah, bah pourvu que je ne sois pas somnambule cette nuit!"


mercredi 5 juin 2013

And so it begins...



Demain, ma troisième fille aura un an. Un an pendant lequel j'ai travaillé au ralenti, dans le cocon de la mater' : deux matinées par semaine, juste pour ne pas déconnecter du boulot tout en profitant de ma famille (ce qui inclut -hum- la gestion de la logistique de la maison, courses, linge, ménage, parce que c'est bien parce que mon mari bosse beaucoup que j'ai pu me permettre cette parenthèse).

Demain, mon dernier bébé aura un an, donc. Et il y a trois jours, après plus de 10 ans d'un parcours professionnel légèrement chaotique, j'ai "vissé ma plaque" (enfin techniquement elle n'est encore que collée...) Je suis donc "collaborateur libéral" d'un médecin bientôt retraité, qui voulait organiser la transition en douceur.

Pour l'instant je ne réalise pas complètement, je crois. J'ai du mal à me défaire du costume de remplaçante, d'autant plus qu'il est trop tôt pour que les gens viennent me voir, MOI, et pas seulement parce que leur médecin est absent. Mais je vous livre mes premières impressions "à chaud".

Mes consultations sont  encore parasitées par la gestion du logiciel, qui m'avait semblé d'une simplicité enfantine lors de la démo, et qui finalement n'est pas si intuitif ; peut-être aussi que les dossiers n'y sont pas renseignés de manière optimale, ça ne fait pas longtemps que le titulaire a changé de logiciel. Du coup je peine à avoir une vue d'ensemble.

Facteur aggravant, la disposition du cabinet fait que l'on tourne le dos aux patients quand on utilise l'ordinateur... Pas très motivant dès lors pour prendre le temps d'explorer le dossier.

Le cabinet, parlons-en... Pour l'instant, n'étant "que" collaboratrice, je ne me sens pas autorisée à y faire la révolution, mais son organisation pourrait concourir pour un record du monde d'anti-ergonomie ! On croirait que c'est une installation provisoire ...mais qui dure depuis 30 ans.
Le bureau lui même est minuscule, ce qui explique probablement pourquoi l'ordi est posé à côté sur un petit meuble à étagères, où on trouve, en vrac, le lecteur de carte vitale, une brosse à dents, les ordonnanciers, des abaisse-langue, le matériel pour faire des frottis...
Entre ce meuble et le bureau, l'imprimante-scanner, qui trône sur une table roulante métallique ; sur le plateau du bas, des compresses, pansements, antiseptiques... Tous ayant passé leur date de péremption depuis 2 à 5 ans. 
Au pied du bureau, un conteneur à aiguilles avoisine l'unique poubelle du cabinet ; compresses sanglantes ou papier, tout termine au même endroit...
La table d'examen est très basse, ce qui permet aux patients de s'y asseoir sans escalader un périlleux marchepied. Pour le dos du médecin qui les examine, en revanche, ça craint.
Il y a une deuxième table, pour la gynéco ; dessous, un carton débordant de vieilles revues de salle d'attente...

Donc matériellement, c'est hard. On est bien loin du cabinet idéal de Borée. J'avais perçu en le visitant que c'était vieillot, mais j'étais loin du compte...

Mais c'est pas grave. On peut changer tout ça, moderniser, optimiser.
Je vais prendre de l'assurance, prendre mes marques, apprendre à connaître les gens, et petit à petit remettre en question les médicaments "chroniques" qui chagrinent mon œil de Prescririenne. Ça va venir, même si pour l'instant ça me stresse pas mal.

Et ce qui compte vraiment, c'est qu'à terme j'y travaillerai avec une consœur et amie qui partage les mêmes valeurs que moi, et ça c'est inestimable.

Dans quelques heures maintenant, mon ultime bébé aura un an. Chouette moment pour prendre ce nouveau départ.